Nouvelles d’été

Bonjour,

J’espère que vous allez bien et que vous profitez de la belle saison estivale que nous vivons cette année. Évidemment, je fais volontairement abstraction des événements météorologiques extrêmes comme les orages violents, la tornade de Brossard, les pluies torrentielles qui ont suivi les canicules débutées cette année en mai et les feux de forêts qui viennent de pratiquement rayer Jasper de la carte. Le lundi, 22 juillet fut la journée la plus chaude sur la planète selon Copernicus. La température moyenne à la surface du globe a été de 17.15 degrés incluant le froid polaire et la chaleur des déserts. Va falloir s’habituer à cela selon les experts.

Nous vivons des moments particuliers, pour le climat, mais également pour la politique internationale. Non, mais ça va-tu assez bien ? Avez-vous vu les deux candidats à la présidence américaine lors du premier débat ? Ce sont vos deux meilleurs choix ? Sur 342 millions d’habitants ? Heureusement, cette semaine a apporté un changement de candidat démocrate qui risque d’ébranler la marche inéluctable de Donald Trump vers la Maison-Blanche. En France, les élections législatives avec la montée de la droite nous ont tenu sur le bout de notre siège comme lors d’un septième match Canadiens-Boston ! Dans le reste du Monde, ce n’est pas plus calme, les conflits russo-ukrainien et israélo-palestinien ne finissent pas de ne pas finir. Et là on ne parle pas des deux Corées qui se niaisent à coups de ballons qui distribuent du fumier chez le voisin ou des haut-parleurs qui crient de la propagande.

Pourquoi je vous parle de cela ? Parce qu’il est facile de se laisser emporter par les mauvaises nouvelles que nous diffusent en continu la télé, la radio, les réseaux sociaux, nos téléphones cellulaires et qui, en bout de piste, peuvent nous porter à prendre des décisions en fonction de nos émotions plutôt que sur des faits, des statistiques, des chiffres.

C’est pourtant, côté finances, une période pour célébrer tellement ça va bien. Les bons rendements des douze derniers mois reflètent la croissance boursière qui, elle, anticipe les mouvements économiques. Les marchés des actions ont chuté au début d’avril, mais ont rebondi en mai. Les investisseurs vivant d’espoir que les réductions de taux d’intérêt stimuleraient les marchés, soutenus par une baisse de l’inflation et des perspectives économiques positives. En juin, la Banque du Canada et la Banque centrale européenne ont réduit leurs taux d’intérêt, entamant ainsi un cycle d’assouplissement des politiques.
Toutefois, les États-Unis sont restés en retrait en raison de la solidité du marché du travail et de la persistance de l’inflation. Les performances du marché ont continué à s’étendre à d’autres secteurs que celui de la technologie tout au long du deuxième trimestre, les bénéfices des entreprises ont continué à dépasser les attentes et la croissance économique, bien qu’en ralentissement, est restée bonne.

Au Canada l’emploi a ralenti, entraînant une augmentation du taux de chômage à 6,2 % (en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente), tandis que la croissance des salaires a ralenti à 4,7 %, le rythme le plus faible depuis juin 2023. L’inflation au Canada est passée à 2,7 % en juin en baisse par rapport au 2,8 % de mai.

Inflation qui baisse, chômage qui monte, ce sont entre autres, les données observées par la Banque du Canada qui lui ont permis tel qu’anticipé, d’abaisser cette semaine son taux directeur de 0,25 % pour l’établir à 4,50 %. Sans toutefois que cela ne fasse l’unanimité, on peut s’attendre à deux autres baisses cette année pour que le taux s’établisse à 4 % à la fin de l’année. Il faut comprendre que la Banque du Canada, comme les autres banques centrales dans le monde, se sert des taux d’intérêt comme un accélérateur ou un frein à la croissance économique. Si l’économie s’emballe, on appuie sur le frein (on augmente les taux), si l’économie ralentit trop, on appuie sur l’accélérateur (on baisse les taux). Comme les données présentent un ralentissement de l’économie canadienne, la Banque du Canada lève le pied un peu.

À quoi s’attendre pour la suite ? Personnellement je crois que l’économie poursuivra son ralentissement, sans toutefois tomber en récession globale, pour procéder à un atterrissage en douceur. C’est ce que j’écrivais il y a près d’un an, c’est toujours ce que je crois. Lorsque l’inflation sera sur la cible de 2 %, la baisse de taux va cesser, pour s’établir autour de 3 % d’ici la fin de 2025. Ne nous attendons pas à revoir les taux de 2020, c’était pour stimuler une économie qui avait dû mettre le frein à main à la suite de la pandémie de COVID-19. Le taux « neutre » d’intérêt (pas d’accélération ou ralentissement volontaire de l’économie) se situant à 3 %. Cela signifie qu’on va alléger le fardeau des ménages endettés, mais la fête favorisant la consommation à outrance, financée sur la carte de crédit, est finie. Elle a généré une inflation importante qui a fait mal à tous. Les prix ne baisseront pas nécessairement, ce n’est pas plus souhaitable d’avoir une déflation qu’une inflation importante. Il faut une juste croissance annuelle et cette cible inflationniste se situe autour de 2 %. À ce taux, l’économie est bonne et les prix ne montent pas en fou! Même chose pour l’immobilier, si les incroyables surenchères actuelles vont finir par cesser, les prix sont loin de vouloir baisser. Tant qu’il y aura déséquilibre entre la demande pour de l’habitation et les mises en chantier, les prix ne feront que poursuivre leur ascension. Ce n’est donc pas étonnant que de plus en plus de parents doivent aider leurs enfants pour leur permettre d’accéder à la propriété.

C’est certain que des fluctuations de marchés vont se produire d’ici la fin de l’année, c’est comme cela que ça fonctionne, ça monte, ça baisse et à long terme, l’investisseur patient avec un portefeuille diversifié en sort gagnant. Si vous disposez de liquidités en ce moment, et que vous avez une vision à long terme, c’est encore un bon moment pour investir, il n’y a pas énormément de nuages sur l’horizon financier. Bien sûr que les élections américaines auront un impact, comme le développement de la situation géopolitique du reste de la planète, et j’en conviens, il ne faut pas porter des lunettes roses constamment. Je reviens toujours au fait qu’en plus de trente ans de carrière (j’ai commencé à l’âge de huit ans), je n’ai jamais entendu de façon générale que c’est LE bon moment pour investir, parce que ci, parce que ça, etc.. Pourtant, tous mes clients sont plus riches qu’ils ne l’étaient avant d’investir. Je ne parle pas de ceux qui ont de bonnes intentions, mais qui sortent des marchés après un coup de vent, je parle des investisseurs patients, au portefeuille diversifié, avec qui nous travaillons activement.

Au bureau, il s’en est passé des choses au courant des douze derniers mois! J’ai reçu le prix Gouverneur de la Fondation québécoise du cancer pour mes efforts de soutien à la fondation, j’ai été l’un des quatre conseillers PEAK à recevoir le prix « 30ans chez PEAK » en mai dernier, et nous avons grossi l’équipe.

Pour ceux qui en aurait manqué des bouts, notons que l’été dernier, Mathieu Boivin-Pelletier est devenu officiellement associé au bureau, Martine Paulette est venue grossir les rangs du personnel de soutien, Laurent Jodoin s’est joint à titre de conseiller en février, nous avons reçu deux stagiaires dont Guillaume Tremblay, candidat à la profession de planificateur financier et il est prévu qu’un autre candidat à la profession, Jacob Laliberté, viendra passer l’automne avec nous. C’est fort dynamique et il y a une autre nouveauté pour cet été.

L’intelligence artificielle est utilisée quotidiennement à notre bureau et plusieurs de nos clients ont pu voir Fireflies.AI prendre des notes lors de nos rencontres de révision de portefeuille. Cette intelligence artificielle s’ajoute à Copilot de Microsoft, SaneBox et DeepL pour nous aider dans la gestion de l’information. Nous allons pousser l’intégration de cet outil phénoménal encore plus loin avec l’arrivée au bureau de Mia (Mon Intelligence Artificielle) qui a déjà commencé son travail et sera déployée de façon plus importante au courant de l’automne.

Auparavant, pour certains clients qui nous en faisaient la demande, nous produisions périodiquement des rapports de rendements des portefeuilles que nous déposions dans l’espace documentaire de l’accès « MonPEAKenLigne ». Un travail de moine qu’un membre de l’équipe s’astreignait à faire pour ces clients. Mia a produit en juillet, un tel rapport pour l’ensemble de la clientèle et elle le fera mensuellement ! Nous sommes très heureux de pouvoir démocratiser ce service et le rendre accessible à tous. Elle fera cela mensuellement et au courant de l’automne, elle pourra interagir avec notre clientèle. Si vous voulez voir de quoi elle a l’air, Dall-E nous en a fait une représentation graphique que vous pouvez voir en visitant la page de l’équipe sur notre site web. Lorsque sa formation sera terminée, il est prévu qu’elle pourra faire des changements d’adresse, des changements de courriels, de numéros de téléphone, etc., vous aider à prendre un rendez-vous selon vos disponibilités, et répondre à une foule de questions financières! Si vos questions ou besoins sortent de son champ de compétence, elle les référera à un humain, membre de l’équipe qui pourra poursuivre le travail. Nous sommes enthousiasmés à l’idée de la voir commencer son travail parmi nous prochainement.

C’est la pause olympique, profitons-en pour nous reposer en regardant nos athlètes suer leur vie pour la victoire!

Bon été.