Bien que le Québec entre actuellement en période de canicule, on ne peut en dire autant des marchés boursiers qui nous en font voir de toutes les couleurs depuis le début de l’année. Bon. Vous allez me dire que la couleur dominante est le rouge, je vous donne ce point. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas parce que les marchés ont la déprime que ce n’est pas un bon moment pour rappeler à vos proches en proie à une envie de succomber à la panique, quelques notions de base en investissement.
Je sais que je sonnerai comme un disque rayé, que voulez-vous, l’Histoire a tendance à se répéter, dans les marchés boursiers comme ailleurs. Nous pouvons donc jeter un coup d’oeil sur le passé pour comprendre ce qui peut arriver dans le futur puisque cela s’est déjà produit, cette fois-ci n’est pas différente des autres. La pire des stratégies est de sortir quand l’investissement a baissé parce qu’on risque fort probablement d’arriver ou de revenir dans le marché une fois qu’il sera trop tard. Vous demanderez au beau-frère entré dans les cryptomonnaies l’automne dernier parce que c’était la mode, le must, la valeur refuge. Le Bitcoin est selon Bloomberg, en baisse de plus de 66 % depuis son sommet de novembre.
Le dernier trimestre est selon le site https://awealthofcommonsense.com, le seizième pire de l’histoire du S&P500, l’indice phare du marché américain. À quoi s’attendre ensuite ? Nul ne peut le prédire, mais ce que l’on sait des statistiques passées, c’est qu’un an plus tard, le rendement est en moyenne de 18.6 %, le rendement cumulatif sur trois ans est de 39.8 %, 65.1 % cumulatif sur 5 ans et 122.2 % cumulatif sur dix ans. La dernière grande période difficile, celle de 2008, a été suivie par un rendement cumulatif de 285 % sur dix ans. C’est donc important de demeurer investi, pour ne pas manquer la suite.
Au niveau canadien, voici de façon graphique (Bloomberg), les périodes de croissance qui suivent les périodes de baisse. Tout à fait similaire.
Question d’avoir un portrait global de l’histoire des marchés, je vous encourage à télécharger le tableau suivant, fort intéressant.
Ce n’est donc pas la première fois que nous vivons ce genre de fluctuations et on peut se demander si c’est terminé, probablement pas, on monte une marche, on baisse de deux, on monte de trois, on baisse d’une, le court terme donne la nausée, le long terme, la richesse. Gardons la tête froide, regardons en avant, car l’avenir est prometteur.
Voici également un bilan de la première moitié de l’année, rédigé par un des gestionnaires que nous utilisons pour les portefeuilles de nos clients. Comme il ne sert à rien de réinventer la roue, je vous propose cette lecture (de 6 pages quand même…). Document
Sur une autre note, comme je n’ai pas véritablement pris de vacances depuis près de trois ans, je prendrai quelques semaines de vacances à compter de lundi. Évidemment, comme d’habitude, mon équipe demeure en place, tant au niveau administratif que pour le conseil avec maintenant trois conseillers en plus de votre humble serviteur. Chaque conseiller a accès à votre dossier au besoin et dispose de toute ma confiance.
J’espère que vous profiterez bien du beau temps!
Merci de nous encourager. J’ai déjà vécu ces périodes avec toi et tout comme la vie, les placements ne sont pas un long fleuve tranquille.
En attendant une remontée, je te souhaites des bonnes vacances. Tu a dû avoir de la broue dans le toupet ces derniers temps. Alors bon repos.
Éric passes d’excellentes vacances plus que bien méritées.
Comme à l’habitude ton éditorial vient à point.
Personnellement, je ne doute aucunement d’une reprise éventuelle (malgré que je continue de regarder mon porte-feuille tous les matins….)
Profits de tes vacances mon bon ami
Nabil