Bonjour,
Tel que je vous l’ai écrit plus tôt cette semaine, je suis en constante liaison avec les gestionnaires qui travaillent pour nos clients. Je sors à l’instant d’une télé-rencontre et voici ce qui a été discuté.
Avant l’éclosion du COVID-19, les prévisions financières étaient à l’effet que nous aurions une bonne année puisque les chiffres économiques étaient bons, le taux de chômage était (et est toujours) à un plancher historique et l’économie n’était pas en surchauffe.
Au courant des deux dernières semaines, la propagation du virus a eu raison de la croissance boursière et le tempérament des investisseurs fut et continu d’être mis à rude épreuve. Jusqu’ici, rien de nouveau.
La réponse des gouvernements à travers le monde est sans précédent et les ajustements se font d’heure en heure car personne ne semble plus minimiser le problème.
La réponse gouvernementale est sur plusieurs fronts, l’un étant de santé publique évidemment, mais l’autre vise à mitiger le ralentissement économique. Étant donné que c’est dans l’intérêt de tous que l’économie mondiale s’en sorte, les banques centrales agissent avec une rapidité qu’elles n’avaient pas en 2008 alors qu’elles devaient concevoir les stratégies au fur et à mesure. Aujourd’hui elles peuvent activer les mécanismes qu’elles ont alors « inventé » et qui ont fonctionné. Les actions coordonnées tant pour juguler la propagation du virus que pour maintenir l’économie viendront à bout de la situation actuelle. L’OMS a déclaré hier que c’est la première pandémie que l’humanité arrivera à juguler par les actions des gouvernements. En Chine, le nombre de nouveaux cas quotidiens est en nette régression ce qui est de bon augure et ce qui est encourageant pour les autres pays aux prises avec la pandémie.
Les gestionnaires nous répètent par ailleurs qu’il ne faut pas céder à la panique, car ils sont hyperactifs pour protéger les investissements de nos clients et pour que le rebond soit profitable. Les portefeuilles de mes clients sont grandement diversifiés et équilibrés ce qui contribue à une certaine résistance aux fluctuations.
Les marchés ont démontré dans le passé une forte résilience et cette fois, ce ne sera pas différent.
Gardons le cap dans la tempête
merci