Nouvelles automnales

Pas mal de choses à dire…

Les temps passe rapidement et cela faisait longtemps que je vous avais écrit, la dernière fois étant durant l’été, j’en ai donc beaucoup à vous communiquer! Pour faciliter la lecture, voici une table des matières en hyperliens pour vous diriger à la section qui vous intéresse, et puis, revenir aux autres par la suite. Par ailleurs, quelques courriels suivront, reprenant un ou l’autre des sujets traités, notamment l’optimisation de portefeuille, que nous introduisons pour l’ensemble de nos clients à partir d’aujourd’hui.

Nouveautés au bureau
Récente parution dans LaPresse
Hypothèques, quels taux choisir?
Optimisation des portefeuilles, plus de clarté…
Rencontre de révision de portefeuille, avant le rush?
Placements boursiers garantis? Un nouveau produit qui peut intéresser
Survol économique, regardez vos relevés, oubliez les nouvelles!

Nouveautés au bureau

Certains ont eu l’occasion de lui parler ou de la rencontrer, car depuis le mois d’août, l’équipe a grandi en accueillant Rachel Desfossés (rdesfosses@finances-etc.com), assistante administrative.  Elle s’occupe, comme les autres membres de l’équipe, de la prise de rendez-vous, effectue les transactions, s’occupe des changements administratifs et s’assure que tout fonctionne rondement pour que le service à la clientèle soit toujours excellent.

Deuxième nouveauté introduite en début d’été: la possibilité d’effectuer un placement par transfert électronique de fonds.  Plus besoin de chèque!!  La technologie évolue sans cesse et cette année, est arrivé au Canada le dépôt de chèque par photographie avec un téléphone intelligent.  C’est incroyable quand on y pense!  De notre côté, si nous avons déjà les informations bancaires à jour, que nous avons une fiche client à jour et que nous avons une autorisation limitée, nous pouvons effectuer un prélèvement bancaire unique pour couvrir le montant que vous désirez investir dans le REER, CELI ou autre.  Après une communication certifiée, nous pouvons donc prélever immédiatement votre contribution, plutôt que devoir obtenir votre chèque après le délai postal.  C’est pratiquement instantané!!  Moins de paperasse, moins de risques de perte.

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Parution récente dans LaPresse

C’est connu, je suis dans LaPresse quelques fois par année, heureusement, dans la bonne section… 😉 Cette fois, ce fut un sujet très intéressant mais peu connu: le Régime d’Encouragement à l’Éducation Permanente (REEP).  C’est un peu comme le RAP mais pour un retour aux études. Si vous l’avez manqué, voici le lien pour le lire: LaPresse.ca

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Hypothèques, taux variable ou fixe?  Fixe? Alors 4 ou 5 ans?

Voilà des questions qui reviennent souvent!  Et en cette période de hausse de taux annoncée (depuis plus d’un an), nous sommes en droit de se demander quoi faire comme choix. LA première chose à faire est de me téléphoner pour que nous en discutions, car comme on le verra dans les lignes qui suivent, c’est toujours du cas par cas et la situation unique ne convient généralement pas à tous.  Par la suite, je pourrai, si vous le désirez, vous présenter mes partenaires qui pourront négocier pour vous une hypothèque au meilleur taux… pour vous.  En effet, un bon taux n’est pas toujours celui que l’on croit car il existe un choix mathématique et un choix émotif.  Si le budget est serré, si vous avez peur d’une augmentation des taux et de son impact sur vos finances, ou si vous désirez simplement ne plus vous casser la tête, le taux fixe doit être choisi même si ce n’est pas le meilleur choix mathématique.  Il faut se sentir confortable même s’il y a un prix à payer pour cette sécurité (sinon il n’y aurait pas de compagnie d’assurances…).

Fixe?  Alors 4 ou 5 ans?

Actuellement le courtage hypothécaire peut offrir pour un taux fixe de 4 ans, 3.14 % et 3.69 % pour 5 ans. Pour savoir laquelle des deux options vous est la plus avantageuse, il faudrait connaître d’avance le taux de renouvellement dans 4 ans pour un terme de 1 an. Évidemment, une telle chose est impossible. Cependant, nous pouvons faire quelques calculs. Voici les hypothèses : Montant emprunté : 100 000 $, Amortissement : 25 ans, Paiements hypothécaires : 509.35 $ / mois (mêmes paiements pour les 2 options).

Résultat: pour que les soldes hypothécaires des 2 options soient identiques dans 5 ans, il faudrait que le taux du renouvellement dans 4 ans, pour un terme de 1 an, soit de 6.32 %. Donc, si le taux de renouvellement est supérieur à 6.32 %, il serait préférable de choisir le taux fermé 5 ans. Il serait fort surprenant que le taux 1 an dans 4 ans soit supérieur à 6.32 % alors qu’il est actuellement de 2.80 %, l’Économie n’est pas en surchauffe…  Si on privilégie le taux fixe, le taux 4 ans est vraisemblablement le meilleur.

Ok, mais si la hausse du taux ne m’inquiète pas, je choisi le taux variable?  En effet. Prenons le même exemple mais au taux variable de 2.60% comparativement au taux fixe 5ans de 3.69%. En faisant augmenter le taux variable de 0.25% à tous les trois mois jusqu’à la fin 2016 et par la suite, 0.25% aux six mois, il atteindra 5% en cinq ans.   Au bout de cinq ans, le taux fixe de 3.69% génère un solde hypothécaire de 86 578$ alors que pour le taux variable rendu à 5%, en génère un de 84 451$ démontrant donc un avantage de 2 127$ en faveur du taux variable. Le calcul vaut le travail!

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Optimisation des portefeuilles, plus de clarté…

Lorsqu’on achète un fonds commun de placement, la façon actuelle de rémunérer le conseiller sans devoir payer une facture, est de choisir un fonds à frais de sortie (sur le relevé, ce sont généralement les fonds DSC ou FRD).  Les frais ne surviennent jamais, à moins que l’investisseur à long terme prenne une décision à court terme et encaisse son investissement avant l’échéance.  En fonction du temps qui s’est écoulé, le pourcentage de frais demandé par le gestionnaire diminue pour finalement disparaître.  Le problème est qu’à l’échéance, le fonds nous donne l’impression qu’il comporte encore des frais de rachat, alors que ce n’est pas le cas.  Autre problème, comme le réinvestissement des distributions versées (intérêts ou dividendes) est fait dans le fonds à frais de sortie, ces nouveaux dollars qui devraient être »libres »se retrouvent alors dans le groupe de fonds faisant l’objet de frais de rachat.  Finalement, la plupart des compagnies de fonds offrent d’encaisser 10% par année du montant investi, sans frais, mais ne le font pas automatiquement.

Voici ce que je peux faire pour vous :  dans un premier temps, nous pouvons demander le solde des parts « libres » de frais de sortie et les mettre dans le même fonds, mais sans frais (généralement identifié: FA), cela inclus les distributions, la part annuelle de 10%, ainsi que les parts qui ont été libérées au fil des années.  Cela ne déclenche aucun gain en capital, aucune commission à payer pour l’utilisation du service et vous conservez la répartition d’actif actuelle du portefeuille.  Le principal avantage réside dans la maximisation du nombre d’unités libérées dans vos comptes, ce qui fait que vous êtes en mesure de pouvoir pallier à des besoins inattendus sans crainte de payer des frais de sortie. L’autre avantage, non négligeable, est la capacité d’avoir une flexibilité accrue pour saisir une opportunité d’investissement.

Ce travail supplémentaire est réalisable par moi sans vous occasionner une augmentation de frais. Les compagnies de fonds vont me verser 0.50% de plus pour l’utilisation de fonds FA.

L’inconvénient, est que vous allez vous retrouver avec l’illusion d’un grand nombre de fonds (un dédoublement en fait), que nous règlerons lors de la prochaine rencontre de révision de portefeuille. Ultimement, nous utiliserons un ou deux fonds équilibrés pour recevoir les parts libres.

Dans un deuxième temps, nous allons abolir l’utilisation des fonds à frais de sortie pour les investissements mensuels. Ce changement diminuera mes revenus mais nous offrira plus de liberté d’investissement lorsque nous en aurons besoin.  Lors de cette opération, nous allons également demander à ce que les distributions ne soient plus réinvesties dans le fonds à frais de sortie mais bien dans le fonds sans frais.

Comme vous voyez, c’est un processus assez complexe et trop demandant pour que nous l’établissions d’emblé à tous les clients.  Nous avons maintenant la technologie et les ressources nous permettant de vous en faire bénéficier. Voici une lettre d’instructions à imprimer et nous retourner pour que nous mettions en place ce processus.  Ne soyez pas surpris si nous prenons quelques semaines avant de mettre en place le système, car est un processus lourd et non-urgent.  L’important est de le mettre en place et de l’appliquer annuellement.

Je suis content de maintenant pouvoir vous offrir cet avantage.

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Rencontre de révision de portefeuille?

Si cela fait plus de six mois que nous n’avons pas eu de rencontre ou d’échange téléphonique pour réviser le portefeuille, il est temps de le faire.  Au courant des prochaines semaines, Rachel fera des appels pour tenter de trouver avec vous le moment qui vous conviendra.  Prenez de l’avance et téléphonez au bureau pour avoir plus de choix.  Comme d’habitude, je me déplace au besoin, même si nous avons plus d’outils à notre disposition au bureau, et la technologie aidant, nous pouvons également conduire d’excellentes rencontres virtuelles en utilisant le téléphone, la vidéoconférence Skype ou FaceTime. J’ai récemment conduit une telle révision de portefeuille, en face à face électronique avec le client et nous avions sur nos ordinateurs respectifs, les mêmes documents relatifs à son portefeuille.  Cela fonctionne très bien.

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Des placements boursier à capital garantis? Le meilleur des deux mondes!

Les compagnies de gestions rivalisent d’ingéniosité pour offrir des produits novateurs et le dernier en lice a récemment fait sensation dans mon bureau.  Ce n’est pas pour tout le monde, mais ceux qui l’ont choisi en sont bien heureux.  La compagnie CI, l’un des plus importants gestionnaires de fonds au Canada, s’adjoint la Banque de Montréal pour garantir ses placements boursiers! On peut donc investir en Bourse et dormir tranquille, car une grande banque vient assurer qu’en cas de débâcle boursière, vous ne perdrez rien.  Est quand même restrictif dans l’éventualité où la garantie de la banque est requise mais est intéressant, particulièrement pour mes clients qui gardent encore des dépôts à terme »au cas ».  Le programme G5|20 est une excellente alternative aux CPG et dépôts à terme, sans autant de rigidité due à l’échéance.

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Survol économique , Regardez vos relevés, oubliez les nouvelles!

Il m’arrive toutes sortes de choses bizarres ces temps-ci! Hier, j’ai discuté avec un client qui manifestait une certaine insatisfaction quant à ses placements, car il ne réalisait pas que le rendement de son portefeuille fut de 13% pour cette année et plus de 7% par année depuis trois ans!  Ce matin, je rencontre par hasard une de mes clientes et je lui souligne que je ne l’ai pas vu depuis trop longtemps à mon bureau.  Réponse: « Oui je sais mais c’est normal, les rendements, c’est pas fort et on n’a pas récupéré les pertes de 2008 alors je me concentre sur autre chose… » Je lui ai montré sur le champ que son rendement de la dernière année est de plus de 6%, que celui de son conjoint est de près de 11% et que, dans leur cas, les pertes de 2008 ont toutes été récupérées plus…18.8%!  Que se passe-t-il?  Le bruit de fond des nouvelles occulte généralement la vision qu’on devrait avoir des résultats. Ce sont les relevés et les analyses que je présente à mes clients lors des rencontres qui donnent une image juste et dépourvue de distorsion journalistique.   La morale: cessez de regarder les nouvelles en croyant qu’elles s’appliquent à la stratégie d’investissement que nous avons mise en place.  Nous n’investissons pas sur les manchettes, mais pour le long terme.

Ceci étant dit, comment l’Économie se porte-t-elle et comment affecte-t-elle notre stratégie?  Disons en bref que les gestionnaires de portefeuilles sont unanimes pour  établir que les « actions vont créer plus de richesse dans les mois à venir que les obligations ».  Pour l’investisseur, c’est un concept généralement difficile à saisir car les obligations sont sensées être plus stables que les actions.  Hors, dans un contexte de hausse des taux d’intérêt (ils ne peuvent pas être plus bas), et de délestage de cette catégorie de placement ce qui fait baisser leur valeur, conserver une bonne partie de ses billes dans un fonds d’obligations est un pari risqué!  Même l’Or, valeur refuge consacrée, est en baisse de 26% depuis un an car les investisseurs quittent »le refuge »pour acheter des actions.

Au courant de l’été, il y a eu quelques bons articles, dont un en particulier, fort bien construit autour d’un scénario catastrophique ou »présage d’Hindenburg »qui aurait prédit des crash dans l’histoire récente des marchés boursiers.  L’Hindenburg est le Zeppelin allemand qui s’est écrasé aux États-Unis durant la deuxième guerre mondiale dans des circonstances toutes aussi rarissimes qu’exceptionnelles.  Le marché boursier aurait démontré, à la mi-août, des graphiques présageant un effondrement à cause de la flottaison apparente des tendances à court terme.  Je vous saute les détails mais en gros, 2% des titres boursiers sont à leur prix maximum, alors que la même quantité est au prix minimum sur un an, d’où l’effet de flottaison.

Les analyses graphiques expliquent réellement certaines choses, mais elles expliquent vraiment mieux ce qui S’EST passé que ce qui se passera.  Si ce n’était pas le cas, la santé financière des entreprises, la croissance économique, les croissances économiques sectorielles n’auraient pas d’importance, seules les tendances en auraient.  Je ne crois pas vraiment à l’efficacité de ces analyses qui font plus vendre de livres, de lettres financières mensuelles, de logiciels et de cours d’analyse technique, que rendre riches ceux qui l’enseignent.  J’ai assisté à une formation sur l’analyse technique et je ne pouvais m’empêcher de questionner la présence de »l’expert »qui nous enseignait son savoir et qui empochait les profits de sa présentation plutôt que d’accumuler en Bourse, les millions avec sa technique…

Récemment, le Directeur de la recherche de BMO Nesbitt Burns, Stéphane Rochon, affirmait dans les médias : « Il n’est pas trop tard pour investir dans les actions, qui restent le seul placement intéressant par rapport aux “actifs sûrs” outrageusement surévalués comme les obligations d’État ». Stéphane Rochon, comme plusieurs gestionnaires que j’ai rencontrés au courant des dernières semaines, ne croit pas en la menace d’une correction sévère prochaine. « J’entends ça depuis des mois, mais la conjoncture économique ne se prête pas à une chute des Bourses de plus de quelques points de pourcentage ».  Il y aura de la volatilité, il y en aura toujours mais personnellement, je me rallie à l’opinion des gestionnaires rencontrés.

Il y a certainement le mélodrame américain sur le budget et l’endettement, et ils s’entendront, à minuit moins deux, comme au soir du réveillon de l’an dernier.  Si vous voyagez aux États-Unis à l’occasion, vous savez que l’apparition d’une taxe à la consommation raisonnable, ou de quelques sous sur l’essence feraient disparaitre les problèmes budgétaires américains en moins d’une décennie.  Mais pour les Américains, payer de l’impôt ou favoriser la santé des citoyens moins nantis, cela soulèvent les passions.

Cette semaine, le »shutdown »est survenu et la Bourse ne s’est émue que de 0.27%.  Les grands investisseurs comprennent que les chicanes politiques n’ont rien à voir avec l’activité économique bien présente. Les dépenses de consommation ont augmenté au courant de l’été, 0.2% en juillet, 0.3% en août; les ventes de maisons neuves ont augmenté de 7.9% en août et le nombre de demandes à l’assurance chômage a diminué. L’Europe est sorti de sa récession, rien que ça, et les marchés boursiers européens ont enregistré des gains impressionnants.  Pendant ce temps au nord du 45ème parallèle, on avoisine une réentrée en récession à cause de la chute du prix des ressources naturelles.

Conclusion?  Rien de neuf sous le soleil, vaut mieux avoir un portefeuille bien diversifié, avec une approche plus équilibrée qu’agressive, car bien que, comme vous le comprenez maintenant, je ne crois pas que nous sommes à l’aube d’un effondrement boursier, la prudence sera toujours la mère de tous les maux.  Nous continuons lors des révisions de portefeuilles, à diminuer la pondération en obligations, en actions canadiennes, pour favoriser le marché américain et la diversification internationale.

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